lundi 28 septembre 2009

Allemagne, année zéro

On nous serine un peu partout sur la victoire, quasi absolue, de la droite, droite libérale et plus ou moins dure économiquement, qui amènera une coalition CDU/libéraux.

Traduction vu d'ici, oyez, bonnes gens, même en Allemagne, la gauche est dans les choux.

La gauche est dans les choux, aux fraises, s'apprête à manger les pissenlits par la racine (si quelqu'un a deux autres exemples, allez y, la recommandation c'est 5 fruits et légumes par jour). La messe est dite; la gauche ne fait plus recette.

Mais là, on parle du SPD, celui qui a soutenu la politique de Schrôder (lois Hartz et autres saloperies), ce SPD, gauche toute molle sociale démocrate, qui n'a plus de gauche que le nom, aligné, la plupart du temps, sur les positions économiques de la droite, ne s'en différenciant, pour la forme, que sur quelques questions sociétales.

SPD, travaillistes façon Blair en Grande Bretagne, ce n'est pas la gauche qui est rejetée, c'est la 3ème voie. Cette voie de la confusion, du mélange des genres, du louvoiement entre l'àplaventrisme devant le marché et des propos à base de régulation, douces les régulations et ultratimorées, ou plutôt d'appel à des régulations.

Pendant ce temps, une gauche plus radicale, Die Linke, s'implante dans le paysage, un exemple à méditer pour la sarkozie ou le FDG et ceux qui en ont marre de la gauche molle doivent, s'ils veulent peser, s'unir.

Je me doute qu'une alliance FDG/NPA ne gagnera pas la présidentielle, ni les régionales ou autres mais, si une telle alliance se faisait et prenait un poids politique plus important qu'un simple vote protestaire que l'on peut se contenter d'ignorer ou de classer inutile ou populiste, peut être que le "grand" parti de gauche, le PS, serait tenté de gauchiser réellement ses positions, bien qu'il soit trop occupé à l'heure actuelle par une nième future rénovation.

La crise, qui n'est pas finie, a sonné le glas de l'ultra libéralisme, va-t-on le laisser malgré tout continuer à diriger le monde, sans tirer la moindre leçon de ce qui vient de se produire (et que l'on ne me fasse pas rire avec le G20).

Au fait, l'exécuteur des hautes (ou basses) oeuvres de cette politique, n'est-il pas le FMI; dirigé par un représentant de cette pseudo gauche, DSK, qui se voit déjà en sauveur en 2012 ?

8 commentaires:

ElectricEye a dit…

DSK il est occupé à recruter et à évaluer ses secrétaires...il ne comprend plus rien à ce qui se passe...

Olive a dit…

Pauvre allemand, je les plains, la droite avec tous les pouvoir, aie ça va faire mal, on connait bien cela en France.

Contemplatif a dit…

Encore un très bon billet Rébus. D'accord avec toi sur la solution qui passe par la gauche et non par une social démocratie molle.

J'ajouterai juste un bémol ;)

"Je me doute qu'une alliance FDG/NPA ne gagnera pas la présidentielle, ni les régionales ou autres"

Rébus, tu n'as pas assez écouté Mélenchon !

Je me suis cogné son discours de la fête de l'Huma et, même si je ne suis pas d'accord avec lui pour toutes ses analyses et tout ses positionnements politiques, il a dit quelque chose qui me reste en tête (j'ai plus les termes exacts mais c'est l'idée qui compte).

L'idée, cest qu'il faut se placer dans l'état d'esprit de vainqueurs et ne surtout pas partir battus avant même le combat.

Si on est là tous, à batailler, à férailler contre le nabot malfaisant, c'est parce qu'on croit en nos idées.

Donc, pas question de lâcher le morceau ou de partir déjà vaincus ! On plante les crocs et on ne lache pas tant qu'on n'a pas atteint la jugulaire !

Rébus a dit…

Pas faux, Contemplatif

des pas perdus a dit…

Peser et même gagner !

La fleur a dit…

Bon d'accord, moi, je veux bien aussi .. :-)

ElectricEye a dit…

Encore faut il convaincre les militants des deux bords (FdG et NPA...enfin surtout NPA) de la nécessité de s'unir.

Rébus a dit…

ElectricEye, ouais, et vu la surenchère, c'est pas gagné, y'a pourtant un coup;à jouer