mercredi 30 septembre 2009

Les méritants de la sarkozie

Toupti 1er va donc, dans son immense générosité, royalement octroyer une aumône, euh, pardon, un RSA aux jeunes de moins de 25 ans mais pas aux feignasses, hein, tention, seulement à ceux qui auraient travailler 2 ans sur les 3 dernières années.

C'est que, ma bonne dame, comme le dit le rondelet xavier Bertrand, l'assisatant, no pasaran, hein, faut pas déconner.

Toupti 1er se voit donc à nouveau encensé dans les médias, réussissant ainsi son plan com en direction des jeunes (des jeunes travailleurs, hein, les autres, c'est rien que des feignassses et des racailles). Passons sur le fait que le nombre de futurs bénéficiaires de la bienveillance umpiste (et surtout électoraliste) est ridicule, passons aussi sur le fait que, s'ils ont travaillé 2 années, en toute logique, les nouveaux RSAistes bénéficient d'indemnités ASSEDIC (et par là même, sauf si le montant des dites indemnités est ridicule ne peuvent prétendre au RSA). Louons simplement la bienveillance miséricordieuse du soleil de Neuilly.

Une bienveillance qu'il étend à tous, certes, mais surtout à ses riches amis, comme en témoigne la liste des patrons nominés par notre orateur haut perché :

Henri Proglio: le P-DG de Veolia Environnement va remplacer Pierre Gadonneix à la tête d'EDF d'ici au 22 novembre. La direction de l'électricien lui avait déjà été proposée par le gouvernement en 2004, mais il l'avait alors déclinée. Son prédécesseur a commis l'impair de réclamer en juillet une hausse des prix de l'électricité de 20% en 3 ans.

Stéphane Richard: son nom avait circulé pour la SNCF, la RATP, La Poste, EDF, Air France, BPCE ou Veolia... Le directeur de cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde a finalement rejoint France Télécom au 1er septembre en tant que directeur général délégué, avant de probablement prendre la succession de Didier Lombard en 2011. Parmi les dossiers sensibles qui l'attendent: la 4e licence, Orange Sport ou les antennes-relais.


Bernard Delpit: La Poste a confirmé en juin la nomination de Bernard Delpit, conseiller économique à l'Elysée depuis 2007. Il remplace le directeur financier Nicolas Duhamel, qui a quitté le groupe public pour BPCE, issu de la fusion entre les Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

Jean-Luc Hees: en nommant le journaliste à la présidence de Radio France en mai, Nicolas Sarkozy a inauguré la nouvelle loi sur l'audiovisuel public qui prévoit un nouveau mode de nomination pour les présidents des groupes audiovisuels publics. Jean-Luc Hees avait été directeur de France Inter de 1997 à 2004, avant d'être débarqué à l'arrivée de Jean-Paul Cluzel dont il a finalement pris la suite.

Luc Vigneron: l'Etat a fini par imposer ses vues à Dassault Aviation. L'entrée de ce dernier au capital de Thales en mai (avec 20,8% contre 27% pour le premier) s'est certes accompagnée du départ de son P-DG Denis Ranque, mais elle a aussi été marquée par l'arrivée de Luc Vigneron, lequel avait la préférence du gouvernement face à François Quentin.

François Pérol: la nomination en février du secrétaire général adjoint de l'Elysée à la tête de BPCE a été l'objet de toutes les polémiques. Le motif? La Commission de déontologie de la Fonction publique n'avait pas été saisie sur cette affaire de pantouflage ni par l'Elysée ni par François Pérol lui-même. Et ce, contrairement à l'obligation inscrite dans la loi du 29 janvier 1993, qui interdit à tout fonctionnaire de rejoindre une entreprise privée sur laquelle il a exercé un contrôle. Le parquet de Paris a toutefois classé sans suite l'enquête pour "prise illégale d'intérêt" qui visait le conseiller du président.

Jean-Pierre Jouyet: en renonçant à son poste de secrétaire d'Etat aux Affaires européennes pour l'Autorité des marchés financiers en décembre 2008, Jean-Pierre Jouyet a précipité le mini-remaniement ministériel de début 2009. Proche collaborateur de Jacques Delors et Lionel Jospin, il avait été directeur du Trésor à Bercy jusqu'à l'arrivée de Nicolas Sarkozy en 2004 qui l'avait fait nommer ambassadeur chargé des questions économiques internationales.

Christian Charpy: le directeur général de Pôle emploi a été nommé par décret du chef de l'Etat en décembre 2008 pour 3 ans. Christian Charpy, qui avait auparavant occupé les mêmes fonctions à l'ANPE, a déjà dû faire face à plusieurs grèves des salariés dénonçant le double effet de la fusion ANPE-Assedic et de l'explosion du chômage.

Pierre Mariani: après la démission du patron de Dexia Axel Miller suite à l'annonce d'un plan de sauvetage de 6,4 milliards d'euros orchestré par les gouvernements belge, luxembourgeois et français, c'est l'ex-directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget entre 1993 à 1995 qui a pris les rênes de la banque franco-belge en octobre 2008. Cet ancien de BNP Paribas s'est vu confier la direction exécutive, quand le Belge Jean-Luc Dehaene a lui pris la présidence du conseil d'administration, conformément à un accord entre Paris et Bruxelles.

Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent: France Monde est mort, vive l'Audiovisuel extérieur de la France! La holding regroupant France 24, RFI, et en partenariat TV5Monde a été voulue par le président de la République, créée en avril 2008 et confiée à Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent, épouse du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Guillaume Pepy: le 27 février 2008, le conseil des ministres nommait Guillaume Pepy président de la SNCF pour un mandat de 5 ans. Numéro deux depuis 2003, il a donc succédé à Anne-Marie Idrac. Celui qui a travaillé dans plusieurs cabinets ministériels de gauche, dont celui de Martine Aubry, doit son poste à la politique d'ouverture et à son habileté à avoir fait passer la réforme du régime spécial de retraite des cheminots et le service minimum. Des thèmes chers à l'Elysée, qui s'est d'ailleurs fendu pour la première fois d'une lettre de mission dans laquelle étaient fixés cinq chantiers phare pour la compagnie ferroviaire.

Source : Challenges

Bref, pour les amis de Sarkozy, tout va bien. La France, elle, se voit confrontée à un déficit record, que l'on attribue évidemment à la crise, sans remettre en cause la politique de ce gouvernement.

Un gouvernement qui nous l'a assez seriné, il n'est pas là pour augmenter les impôts, lui préférant nettement la création de taxes à gogo.

lundi 28 septembre 2009

Financemement public pour établissements privés

Un truc qu'on ne peut enlever à notre majorité UMP, c'est qu'ils sont tenaces.

Quand un projet est trop controversé, ils le retirent discrètement de l'agenda du moment, mais ce n'est que partie remise.

Ainsi en a-t-il été de la réforme visant les droits des mères de famille pour la retraite ou cette fameuse proposition de Copé de taxer, imposer plutôt, les accidents du travail.

Projets qui ont fait du bruit ces derniers temps mais qui avaient déjà fait l'actu dès 2008.

Aujourd'hui, la saloperie remise à l'ordre du jour, c'est l'obligation pour les communes de financer les établissements privés accueillant des élèves issus d'une commune dépourvue d'établissement de ce type.

Contrats d'association ça s'appelle, belle manoeuvre pour défavoriser une fois de plus l'enseignement public face au privé. Tout ça au nom, paraît-il de l'égalité, tout du moins la conception curieuse qu'a la droite de cette égalité.

Allemagne, année zéro

On nous serine un peu partout sur la victoire, quasi absolue, de la droite, droite libérale et plus ou moins dure économiquement, qui amènera une coalition CDU/libéraux.

Traduction vu d'ici, oyez, bonnes gens, même en Allemagne, la gauche est dans les choux.

La gauche est dans les choux, aux fraises, s'apprête à manger les pissenlits par la racine (si quelqu'un a deux autres exemples, allez y, la recommandation c'est 5 fruits et légumes par jour). La messe est dite; la gauche ne fait plus recette.

Mais là, on parle du SPD, celui qui a soutenu la politique de Schrôder (lois Hartz et autres saloperies), ce SPD, gauche toute molle sociale démocrate, qui n'a plus de gauche que le nom, aligné, la plupart du temps, sur les positions économiques de la droite, ne s'en différenciant, pour la forme, que sur quelques questions sociétales.

SPD, travaillistes façon Blair en Grande Bretagne, ce n'est pas la gauche qui est rejetée, c'est la 3ème voie. Cette voie de la confusion, du mélange des genres, du louvoiement entre l'àplaventrisme devant le marché et des propos à base de régulation, douces les régulations et ultratimorées, ou plutôt d'appel à des régulations.

Pendant ce temps, une gauche plus radicale, Die Linke, s'implante dans le paysage, un exemple à méditer pour la sarkozie ou le FDG et ceux qui en ont marre de la gauche molle doivent, s'ils veulent peser, s'unir.

Je me doute qu'une alliance FDG/NPA ne gagnera pas la présidentielle, ni les régionales ou autres mais, si une telle alliance se faisait et prenait un poids politique plus important qu'un simple vote protestaire que l'on peut se contenter d'ignorer ou de classer inutile ou populiste, peut être que le "grand" parti de gauche, le PS, serait tenté de gauchiser réellement ses positions, bien qu'il soit trop occupé à l'heure actuelle par une nième future rénovation.

La crise, qui n'est pas finie, a sonné le glas de l'ultra libéralisme, va-t-on le laisser malgré tout continuer à diriger le monde, sans tirer la moindre leçon de ce qui vient de se produire (et que l'on ne me fasse pas rire avec le G20).

Au fait, l'exécuteur des hautes (ou basses) oeuvres de cette politique, n'est-il pas le FMI; dirigé par un représentant de cette pseudo gauche, DSK, qui se voit déjà en sauveur en 2012 ?

dimanche 27 septembre 2009

Clearstream, Dati s'en mêle aussi

Le cirque Clearstream continue.

Après le pittbull à l'entendement limité, Fredo Lefebvre, le Premier Ministre à éclipses, Fillon, voici l'ex ministre de la Justice qui s'exprime.

Pour Rachida Dati, s'il y a des charges, il y a forcément des coupables. Faut pas lui en vouloir, Dati est souvent dans l'approximation, comme on a pu le voir au sujet de ses diplômes ou, beaucoup plus récemment, sur la déclaration de ses diverses indemnités.

On peut même voir des troisièmes couteaux s'exprimer sur Clearstream, comme le dénommé Charon, déniché par le Faucon. Là ou le Charon mythologique passait le Styx, le Charon actuel se contente, modestement, de se vautrer dans la boue, voyant en de Villepin un Chippendale, libre à lui.

Pour rappel, le chippendale fit la grandeur de la France à la tribune de l'ONU, alors que l'actuel Chef de l'État ne loupe une seule occasion de se ridiculiser.

Des hauteurs du G vain, ou du moins de son marche pieds, Sarkozy ne veut pas participer à une polémique franco-française, il n'a pas que ça à faire, lui...

Pas mal, le coup du mépris, le truc du mec qui a le monde à charge, mais alors, mon Nico, pourquoi être revenu là dessus lors de cette fameuse interview menée avec le brio et l'impertinence que l'on sait par Laurence Méhari et David Pyjama ?

Pas grave, tout ceci est distrayant, on peut passer relativement sous silence les dissimulations de chiffres du chômage, les déficits explosés ou les louvoiements hypocrites de certains avec le travail dominical

lundi 21 septembre 2009

Pour un internet libre et ouvert

Internet doit être un réseau libre et ouvert, non censuré, où l'information doit pouvoir circuler librement et être accessible à tous, le net doit être l'agora moderne, ou chacun peut s'exprimer.

C'est en tout cas la position défendue par les États Unis, celle prônée par Obama pendant sa campagne, involontaire entartage international de notre Toupti 1er, chantre du Net émasculé, vide comme un édito du Figaro et ne servant guère que de passe plats aux grandes enseignes de la culture prédigérée mais chère payée.

En sarkozie, quand un ministre déclame du Maurice pêté au comptoir, plutôt que de se préoccuper de sa beaufitude et de son racisme prégnant, toc, la foudre s'abat sur Internet, lieu de divagation et de propagation des rumeurs les plus diverses et dégueulasses. Un marchand de disques, patron d'un ex journal de gauche et auteur de rapport servant ses intérêts peut, sans ciller, parler de tout à l'égout de l'information, d'autres voient en certains internautes des collabos en puissance, un ex journaliste de gauche, au patronyme aussi court que ses idées, devenu, par adoubement carlabruniesque, directeur de croisière du paquebot France Inter y voit un refuge de salauds, antisémites et autres insultes qu'il affectionne particulièrement dans sa monomanie.

Les plus "grands" éditorialistes de France et de Navarre, pour la plupart spécialisés dans l'anulingus présidentiel ou gouvernemental, entonnent alors martialement l'air de la régulation.

Un bon internet est un internet au pas, aux ordres, un internet où le sémillant Frank Riester, garagiste de son état mais promu pour ses talents d'aboyeurs spécialiste es hadopi peut faire caviarder ses propos et remplacer des expressions qui pourraient fâcher par une vérité officielle plus lisse, comme au bon vieux de l'URSS de Staline.

À quand l'opinion des Duhamel et autres phares de la pensée sur ce "petit" message venu des États Unis ?

Au passage, sur la liberté du Net, lu ici,après Juan il y a peu, c'est au tour d'H16 d'avoir des problêmes sur son blog. H16 est un affreux libéral mais le bonhomme a du talent et , même les libéraux à poil dur peuvent s'exprimer (même si on n'est pas obligés de partager leurs analyses).Ceci dit, sans crier à la censure, il semblerait s'agir d'un problême technique

jeudi 17 septembre 2009

et hop, un nouveau bouc émissaire

Nouveau, non, faut pas charrier.

Le fumeur est un salaud, on le sait, on nous le rabache sans cesse, il a les dents jaunes, il pue ; enfin, ses vêtements sont imprégnés de cette épouvantable odeur de tabac froid qui fait se plisser le nez des mémères emperlousées à chihuahuas et arrache un rictus méprisant à nos cyclistes-joggers winners écolos chicos, les poumons gavés aux gaz d'échappement.

On vous explique depuis déjà longtemps que cet immonde individu,dont la seule vue répulsive devrait inciter les gosses à lui jeter des pierres, plutôt que de vouloir l'imiter en fonçant faire la fortune des tenanciers de bars tabacs si chers à l'UMP, cet immonde individu non seulement vous empêche de goûter pleinement la douce odeur de votre Époisses au restaurant mais en plus vous coutera une fortune plus tard quand ce salaud irresponsable crèvera d'un cancer bien mérité. Un cancer qu'il aura bien évidemment cherché mais que notre éternellement déficitaire sécu devra payer. Inadmissible, ça, hein, mame Chabot.

En plus, ce salaud est un fainéant. Il nuit à la productivité de l'entreprise, il est plus souvent malde (tiens, on en revient à la sécu).

Le fumeur, salopard drogué et tire au cul passe son temps en pause, une clope par ci, une clope par là, et zou, autant de temps de travail en moins. Il est où là le gagner plus. Peut pas aller cancaner à la machine à café comme tout le monde cet ostrogoth ?

Mais, on aura sa peau, interdit de cafés, de boîtes - où flottent maintenant non dissimulées par l'odeur de l'herbe à Nicot (non, un autre pas le p'tit) des effluves pas forcément ragoutantes - on finira par le faire renoncer à son vice.

À coups d'interdictions, de stigmatisations diverses et surtout d'augmentations diverses, si pratiques pour le tiroir caisse.

Notons que le fumeur avant d'être un cancéreux ruineur de sécu est un contributeur profitable par le pognon qu'il file à l'État, un impôt indirect qu'il faudra bien récupérer dans d'autres poches si cette manne se tarit.

Et, ne soyons pas négatifs, le fumeur malade peut faire rire les enfants, persuadés qu'ils sont que Tonton René imite Dark Vador, lorsqu'il parle avec cette voix bizarre, tout en étant doté d'un teint qui n'est pas sans rappeler l'Empereur Palpatine.

C'est peut être moins glamour que Brando, Dean ou autres, clope au bec, mais ça reste iconique, non ?

mardi 15 septembre 2009

La grippe a, Hortefeux, Villepin, le karachigate, jours ordinaires en sarkozie

Ayant un peu la flemme d'écrire ces derniers temps, (j'ai d'ailleurs deux chaines de retard, celle de Juan, dont les blogs revivent, sur le qu'est ce qu'être de gauche et celle de Gael, sur les femmes auteurs de romans (oui, j'ai du mal à écrire auteure et écrivaine, heu, si pour Amélie Nothomb ça passe.)

Alors si on ne trouve pas les mots, on pique ceux des autres, Stéphane Guillon sur la Grippe A; à mettre en parallèle avec la psychose purement franco française qui se développe; le reste de l'Europe étant plus calme.


.

Sans oublier qu'il faudra peut être aussi que j'aborde le sujet Hortefeux et le haro hypocrite sur le net lancé par l'UMP, peut être également la scientologie, sauvée de la dissolution par d'opportunes manoeuvres. Parlerai-je du train de vie exhorbitant de sarkozy, dénoncé par nos voisins allemands ? Des victimes du Karachigate qui relancent un Président de plus en dur de la feuille à leur égard, obnubilé qu'il est par son désir de faire la peau à de Villepin.

Ça fait du boulot tout ça.

jeudi 10 septembre 2009

Sarkofrance indésirable sur Blogger ?

Le blog de Juan doit vient d'être signalé comme étant potentiellement indésirable sur Google, enfin, sur leur plateforme Blogger.

Mais en même temps, je les comprends les UMPistes (sans preuves de ma part, mouais, on peut supposer que c'est là l'oeuvre de zélés droitistes), est agaçant ce type.

Il rédige je ne sais combien de blogs et est repris par la plupart des sites en recherche de références antisarko. Alors oui, évidemment, du Juan par ci, du Juan par làn du Sarkofrance et des Coulisses de Sarkofrance, faut avouer qu'on pourrait presque croire à du spam, non ?

En fait, si ça se trouve, Juan n'existe pas, c'est un robot anti sarko, enfin démasqué par la milice du Net (remember Princen ?).

Le coup du signalement abusif avait déjà été fait à Torapamavoa, il y a quelques temps. c'est, semble-t-il toujours un bon moyen pour faire taire les voix discordantes.

Et il est vrai que Juan , s'il est un stakhanoviste de l'antisarkozysme est aussi un des bloggers qui creuse le plus ses sujets, d'où la volonté de le faire taire, quasiment un hommage en fait de la part des cliqueurs/délateurs fous.

Mine de rien, entre cette idiotie googlesque et la chaine qu'il a lancé (et à laquelle je n'ai pas encore répondu), Juan/sarkofrance va bénéficier d'un joli buzz.

Messieurs, les censeurs, je ne vou salue pas

mardi 8 septembre 2009

Je serai le président du pouvoir d'achat

C'est curieux, je n'arrive plus à me rappeler qui a bien pu prononcer cette phrase, un candidat à la présidentielle de 2007, peut être, à moins que je ne l'ai entendue, en fonds sonore, entre une pub pour les tampons trucs qui absorbent mieux ou la bôite pour le chat, que la bestiole elle grimpe au plafond rien qu'en la regardant.

Ces slogans politiques, c'est de l'accrocheur, du mémorisable illico, entêtant comme un jingle, hop, votons comme on achète une promo en tête de gondole, sur une impulsion...

Rien de plus normal, les pubards ne craignent plus de faire honte à leur môman, ils sont bronzés, décomplexés, liftés , reliftés et rolexés et font maintenant -célébrité et reconnaissance acquises depuis les 80's de la Force Tranquille- dans le politique. Ils recyclent leurs méthodes, et ça marche.

Mais, sorti du spot publicitaire, le baril de président - surnommé cadeau bonus par les banques- prouve qu'il n'est que de la vulgaire camelote, de la poudre aux yeux...

Le président du pouvoir d'achat est, en fait, le président du recul historique de l'augmentation des salaires.

Et là, Maurice, tu pousses le bouchon un peu trop loin

lundi 7 septembre 2009

Des liens et une photo




Les liens, ce sont ceux des gens qui m'ont linké depuis août, sauf bien sûr ceux qui auraient été faits par des Over-Bloggers.

La photo, c'est une photo à peine retouchée, pas plus que son déplacement chez Faurecia n'était calibré, de Toupti 1er (à faire buzzer la photo dixit Intox2007)


De tout et de rien
des pas perdus
PMA
Les privilégiés...
Rimbus
Le coucou
Ruminances
Mon Mulhouse
Les peuples du Soleil
Yann savidan
Unique et commun à la fois
Partageons le Reste
Section Socialiste de l'Île de Ré
Le Blog de Polluxe
Hypos
M
Hashtable
Avec nos gueules
Le Chemin du Rayon
Les Jours et l'ennui de Seb Musset
Alluvions
Sarkostique

Puisque je suis dans les liens, Etiam, c'est fini les vacances

Rions un peu avec François Fillon

Ok, pas évident d'associer les notions d'humour, rire, franche poilade ou autres avec le si peu désopillant François Fillon.

Pourtant, Droopy Premier Ministre peut être drôle; même si c'est involontaire et bien souvent à ses dépens.

Ainsi, l'ex gaulliste social reconverti en paillasson sarkozien - ce qui dénote un don pour le grand écart qu'aurait pu envier, du temps de sa jeunesse, le célèbre philosophe belge, Jean Claude Van Damme, initiateur de l'awarisme (et par là même, précurseur de la pensée si percutante d'un Frédéric Lefebvre ou d'un Luc Chatel)- fort marri de s'être fait claquer en public par Toupti 1er au sujet de la taxe carbone décide que, non, puisque son génie échevelé (la mèche, François, la mèche) n'est pas reconnu en France, il peut très bien partir remplacer Barroso, non mais, ho.

Barroso n'est pas une référence, on est d'accords, mais, honnêtement, François Fillon, big boss de l'Europe ? L'Europe, ce machin que tout le monde s'accorde à trouver lointain -tout en, paradoxe, lui reprochant son omniprésence- dirigée par un ectoplasme neurasthénique ?

On ne rit pas siouplait, mesdames, messieurs, c'est ça, ou alors la Mairie de Paris, notre chatelain sarthois étant, dirait-on, nanti (mais ça on le savait, non ?) d'un (et là ça surprend) Fan Club qui le verrait bien piquer le boulot de Delanoé.

Fillon et fan club dans la même phrase, ce monde est fou. Arrivé à un tel niveau d'aberration, qui dote d'un fan club un type qui a le charisme d'une huître sous Prozac, ce serait comme comparer l'action de Dati (qui brigue aussi la Mairie de Paris) à celle de Badinter tout en dénigrant ce dernier.

Ce serait aussi dingue que des syndicats policiers portant plainte contre une journaliste parce qu'elle aurait osé poser quelques questions vaguement offensives à leur ministre de tutelle, aussi absurde qu'un recrutement de gens plus petits que Toupti 1er pour faire ressortir la mâle assurance émanant de sa zébulonique majesté.

Et pourtant, c'est la vie en Sarkofrance.

Bonne (pas si sûr finalement) nouvelle quand même, PIL se reforme (si c'est pas fort ça, commencer le billet avec Fillon et le terminer avec Johnny Rotten)


dimanche 6 septembre 2009

Wikio de septembre , le complot ségolèniste des Leftblogs

Commençons par afficher le wikio politique de septembre, enfin, le Top 20, piqué chez Yann Savidan

1 Partageons mon avis
2 Sarkofrance
3 Marc Vasseur
4 Le blog de Hypos
5 intox2007.info
6 Le coucou de Claviers
7 Olympe et le plafond de verre
8 Bah !
9 Les privilégiés parlent aux Français...
10 Hérésie
11 Les coulisses de Sarkofrance
12 Ruminances
13 Rimbus le blog
14 Authueil
15 Plume de presse
16 Ma vie en Narcisse
17 Mon Mulhouse
18 Peuples.net
19 Le blog de Rébus
20 Lyonnitude(s)

On remarque qu'effectivement, ce classement comporte beaucoup de blogs de gauche ou anti sarko, quelques modemistes aussi(Luc Mandret de ma vie en Narcisse), l'Hérétique, ou, un poil plus à droite, Authueil.

Mais, ne vous leurrez pas, ces exemples ne servent qu'à tenter de prouver l'impartialité de Wikio.

Un blogueur écologiste, attristé d'une baisse régime de sa tribune chez Miko voit en ce classement ainsi que dans les billets récents de confrères fustigeant la taxe carbone, la preuve d'un complot pro royal.

Les comploteurs sont d'ailleurs directements rémunérés par Pierre Bergé par l'entremise de Rosselin et de son hebdo Vendredi.

Et la marmotte...

Les leftblogs sont un ensemble de blogs se classant à gauche (d'où le nom, logique, hein ?) mais prétendre que tous ces membres sont des soutiens de Ségolène Royal me fait doucement marrer.

Il suffit de lire les blogs incriminés pour voir que cette thèse est plus que discutable, de suivre les échanges musclés entre certains par blogs ou twits interposés pour se rendre compte que ça ne tient pas la route.

Membre depuis peu, je précise que les discussions internes, surtout si l'on aborde le cas de Ségolène Royal sont plutôt musclées.

À ma connaissance, on trouve pratiquement toutes les tendances de gauche dans ce groupe, des royalistes, effectivement, des fans d'Aubry, des qui sont persuadés que Mélenchon sauvera la gauche, des qui sont capables de s'écrier "Vive Jospin" -bon, faut voir les circonstances-, des stauss kahnistes, peut être même des fans cachés (mais vraiment cachés alors) de Manuel Valls.

Mais bon, puisque l'on vous dit que c'est un repère de sègolènistes.

Quant aux liens mutliples, c'est effectivement pour truquer le classement, pas pour signaler un article qu'on a apprécié; ainsi, je n'ai jamais linké un libéral comme h16 ou des modemistes ou villepinistes comme Nemo et le Faucon, sectarisme quand tu nous tiens.

Lancement imminent de nouvelles saloperies

Je sais bien qu'on est dimanche, et la tradition voudrait que le dimanche, la tête un peu en vrac, on se contente de récupérer de son samedi (peut être même de son vendredi) et surtout faire le vide après une semaine de boulot (ou de galère pour les personnes, de plus en plus nombreuses, ne travaillent pas).

Enfin, se reposer le dimanche, n'est déjà plus tout à fait assuré, conformément aux voeux de Toupti 1er, le gars qui veut que Michelle Obama (entres autres) puisse magasiner (expression québecoise) à n'importe quel moment.

Comme on l'apprend chez Pas Perdus, la remise en cause du travail dominical ne suffit pas à certains patrons. la chaine de supermarché Match tente de passer outre le principe de la journée de repos hebdomadaire.

Pour l'instant, le TGI de Lille a rappelé à l'ordre les dirigeants du groupe, rappelklant que, eh, oh, faut pas pousser quand même.

Ne reste plus qu'à quelques UMpistes de choc, façon Dassault, fabricant d'avions ne vivant que de subventions de l'État, éternel pourfendeur de la faignasserie des français (selon lui), des charges qui y en a trop mmme Chabot, ou l'infatigable troll et même pas sous ministre Frédéric Lefebvre, à s'engouffrer dans la brêche, et à prendre parti pour ces braves dirigeants d'usines à caddies, victimes de la soviétisation outrancière de notre système.


Après ça; on pourra organiser une visite bidonnée, façon Chatel, ou, plus récemment Sarko chez Faurecia, interview à la clé d'employés et clients (ou prétendus tels), ravis, forcément ravis, de toutes ces belles initiatives qui démolissent le droit du travail au seul profit du Medef.

Au rayon joyeusetés à venir, l'augmentation du forfait hospitalier se profilerait, une augmentation non négligeable, grimpette de 16 à 20 euros, ainsi qu'une nouvelle baisse des remboursements de certains médicaments. Les médocs concernés seraient ceux à "prescription facultative", déjà peu remboursés (35 %) et qui chuteraient à 15 %.

Bien évidemment, tout ceci n'est fait que pour combler les "déficits" de la sécu, énième plan (piste pour l'instant) en ce sens, et ne frappant toujours que les mêmes cibles. Normalement, on ne dit pas cibles, on dit assurés sociaux, mais au vu des cartons réalisés régulèreme,t , le terme cible s'impose.

Qui a dit "je serai le président du pouvoir d'achat" et prétend, alignant taxes après taxes, ne pas être là pour augmenter les impôts déjà ?

mardi 1 septembre 2009

Ces banques qui n'intéressent pas Sarkozy

Vu la couverture presse suscitée, il ne t'aura pas échappé, cher lecteur, que Toupti 1er venait d'avoiner sévère les banquiers.

Des banquiers qui sont rien que des méchants, qui demandent plein de pognon à l'état mais hop, sitôt renfloués, oublient de renvoyer l'ascenceur, goinfrant leurs traders et leur trésorerie.

Un coup pareil, ça vous déclenche un malaise vagal chez un président qui avait pourtant été assez gentil pour ne rien exiger en retour (à la différence des bosses d'autres gouvernements).

D'une constitution exceptionnelle (n'a-t-il pas 6 cerveaux); Toupti 1er, à peine remis, mais ayant pris le temps de jouer les Spaggiari au Cap Nègre) convoqua les scélèrats afin de les tancer de toute sa hauteur (!). Pétrifiés, les requins promirent (pour la 7ème fois) de s'amender et repartirent hoquetant de terreur (des mauvais esprits assurent qu'ils riaient en fait).

La bonne nouvelle fut triomphalement annoncée à notre joviale populace. Toupti 1er avait encore triomphé, comme il l'avait fait auparavant avec la racaille. Toupti 1er, un roi simple, certes gourmetté et enray-banné mais franc, comme sur le Karachigate, à la différence du scélérat Villepin, machiavélique comploteur à chevelure argentée bientôt rattrapé par la justice et pendu, peut être, à un croc de boucher pour ses méfaits dans l'affaire Clearstream ou il ne faisait rien qu'à vouloir salir le roi.

Mais zut, me suis égaré en cours de billet. Dès que je dis banques, je m'égare, un peu comme Eric Woerth, le type qui imite si bien le maitre Collard de Carpentras avec ses listes de noms.

Le propos était donc sur ces banques qui n'intéressent pas nos dirigeants. En l'occurrence, il s'agit de la Banque Alimentaire. La chute de la Banque Alimentaire n'aurait que peu d'impact sur l'économie, Éric le Boucher et ses comparses ne s'en apercevraient sans doute pas et ne viendraient pas braire à longueur d'ondes leurs analyses faites lues dans les entrailles de chômeurs.

Donc, on s'en fout ? Ben, non, on ne s'en fout pas. Prétendre comme une Lagarde moyenne que "la crise est finie" ne suffit pas, apprendre par contre, que des gens de plus en plus nombreux dépendent d'associations pour se nourrir montre l'ampleur de cette crise.

Pour sauver les spéculateurs et requins divers, instigateurs de cette crise, le gouvernement a fait jouer la solidarité nationale, ne demandant rien à personne et arrosant de milliards d'euros nos alchimistes ratés.

Et là, on apprend que des ces associations, si nécessaires, qui viennent en aide à des gens qui eux, victimes du système, des banksters et des économistes made in Tessier, ne croient absolument pas à cette "fin de crise" ne peuvent boucler leur budget.

Les restos du coeur ont été créés il y a 25 ans, ils devaient être provisoires mais malheureusement sont plus que jamais nécessaires, il en va de même pour les Banques Alimentaires ainsi que de toutes les organisations effectuant ces tâches.

Crise ou pas crise, notre société est riche à crever mais malgré tout, la faim existe toujours en France