lundi 7 décembre 2009

Médecine du travail au rabais

La casse se poursuit, jours après jours,le travail de sape continue ; cette fois, c'est la médecine du travail, qui était déjà en piteux état qui en fait les frais.

Au delà de ça, ce sont les salariés, et leurs conditions de travail qui seront touchés. Le but, toujours le même, comme pour l'hôpital, comme tout ce qui touche la médecine et finalement l'humain ou sa santé, rentabiliser les coûts, gérer, économiser.

Comme l'explique l'article issu de Rue89 dans lequel j'ai pioché cette information, le Phénix du Poitou avait déjà dégainé , du temps de sa splendeur (euh) matignonienne contre cette médecine du travail, le premier coup ayant porté, il est temps, selon la devise des peintres en bâtiments, catégorie à laquelle semble appartenir la majorité de nos pantins gouvernementaux de passer la fameuse deuxième couche.

Oh, pas fous quand même les sarko boys, l'attaque n'est pas trop frontale, on se contente d'espacer le rythme des visites médicales, de même que les catégories les plus accidentogènes ou risquant de présenter les pathologies les plus lourdes seraient à priori non concernées.

Il n'en reste pas moins que des visites, ou une obligation de visite moins fréquente peut retarder la détection de problêmes et donc augmenter leur gravité ; dès lors, sans considérer l'humain mais seulement l'angle économique qui, seul, prime actuellement, où est l'économie ? Une pathologie repérée trop tardivement sera plus lourde à prendre en charge, son traitement sera donc plus coûteux et pour le salarié le temps de rétablissement (s'il est possible) n'en sera que plus long (et douloureux), ce qui sera également un problême pour l'employeur.

Encore mieux dans cette réforme, l'examen ne sera que supervisé par un médzcin, charge au reste du personnel, secrétaire, assistante de faire le boulot, idéal pour la détection, non ?

Et cerise sur le gâteau, on évoque une privatisation partielle de cette médecine.

Magnifique, non ? Et pendant ce temps, que font les syndicats, ils papotent pour savoir s'il faut protester doucement ou s'opposer mollement.

Message perso : t'as vu Gael, j'essaie de soigner ma flemme

4 commentaires:

Val a dit…

Après tout, pourquoi ces feignasses de salariés tomberaient-t-ils malades ? Encore du chiqué, non ?

Oui, cette casse de tout ce qui constituait la défense du salarié est voulue, calculée... A moins que ça soit juste de la bêtise ou de l'incompétence ? Je ne crois pas... Sape de la médecine du travail, casse de l'inspection du travail, taxation des incidents du travail, destruction programmée des prud'hommes... De salariat en servage, petit à petit... Et encore c'est optimiste, puisque je pense que nous y sommes déjà...

des pas perdus a dit…

Je crois que Sarko a dit à propos de ses voyages présidentiels où il fait le vrp qu'il était là pour aider les entreprises...

Ces visites participent à la prévention médicale, laquelle est moins coûteuse pour la communauté nationale (sécurité sociale) que la médecine curative, mais beaucoup plus pour les entreprises qui rémunèrent les médecins...

Encore une fois, la mesure clientéliste dont tu parles, favorise des intérêts particuliers du Medef au détriment de l'intérêt général...

La politique de revanche sociale de la droite et du patronat continue...

C'est vrai qu'on a des syndicats particulièrement mous, cgt comprise.

Anonyme a dit…

Et oui la casse du social continue telle est la politique de SArko, 2012 est encore loin

Rébus a dit…

Val, on ne doit plus dire salarié mais serf (ou auto entrepreneur)et effectivement, ce sont des faignasses

DPP, on ne va pas s'occuper de la santé des gueux ; qu'ils meurent jeunes et hop, même plus de problême de retraite

Olive,elle continue, s'arrêtera peut être en 2011, pour préparer 2012 et repartir de plus belle en cas de réelection