mercredi 19 octobre 2011

Sus aux fraudeurs

Sus aux fraudeurs, c'est une vieille rengaine, un mantra bien connu de l'UMP, qu'elle n'hésite pas à entonner à la moindre occasion.

Sont comme ça les sarko boys (et ils seront encore comme ça devenus copé boys), toujours prêts à masquer leurs échecs (innombrables et successifs) derrière des boucs émissaires convenus, les chômeurs, fraudeurs, immigrés, RSAistes (souvent considérés comme un seul groupe d'ailleurs), parachevant ensuite leur brillante démonstration d'un "c'est la faute à la gôche, à Mitterrand ou aux 35 h.

Bref, des procédés connus depuis longtemps et utilisés à tire-larigot durant la convention de riposte UMP, ce truc pathétique qui fit de nos génies politiques la risée du web, (#UMPanique sur Twitter).

Dans un élan droitiste qui me surprend moi-même, je vais donc à mon tour dénoncer un fraudeur, espérant que le gouvernement n'hésitera pas à sévir.

Ce fraudeur scélérat porte un nom bien connu de nos services, Pôle Emploi, et, comme le révèle Actuchômage, ce monsieur Paul Emploi n'hésiterait apparemment pas, le salaud, à frauder l'URSSAF comme le premier patron, euh, chômeur, venu.

2 commentaires:

Val a dit…

Ah ça... C'est marrant dans les journaux les "fraudeurs" sont toujours les chômeurs RSAstes et allocataires, tous des salopards d'assistés qui répandent un "cancer", selon wauquiez...
Jamais un mot sur les fraudes à l'URSSAF qui sont patronales et quasiment dix fois le montant des "fraudes allocataire".
Jamais un mot sur le fait que beaucoup de soi disant "fraudes" sont des erreurs des organismes d'allocations qui une fois qu'ils vous ont versé un trop perçu et que vous leur signalez, vous accusent de fraude...
Jamais un mot sur les allocations que les organismes vous doivent et qu'ils ne vous versent jamais.

Alors j'espère aussi que pôle emploi sera puni sévèrement.

timbur a dit…

Le père Bertrand a remis ça ce matin...Au journaliste qui lui demandait pourquoi il ne répondait pas à ceux qui lui demandaient pourquoi il maintenait les allocations familiales aux foyers les plus riches, mr bertrand répond "fraudes".
Qu'on s'en débarrasse, vite !