vendredi 15 janvier 2010

Sarko, fier de son "dialogue social"

D'emblée, accoler le nom de notre petit président et le mot social dans la même phrase, ça me fait comme, euh, comme un fussoir en fait mais bon, après tout, ce n'est jamais que la retranscription (partielle et partiale évidemment) des propos tenus par le néo grand père de l'Élysée.

Ah que de quoi ça ? Ben si, Sarkozy lui même s'est félicité (mais ne passe-t'il pas son temps à se féliciter, partant du principe que l'on jamais si bien servi que par soi même - ou des journalistes complaisants -) de l'excellence des débats sociaux en France. "Je crois pas(sic) que dans notre histoire sociale nous ayons jamais connu un dialogue aussi fréquent et aussi dense".

Dialogue fréquent et dense, c'est une blague, non ? Où est le dialogue quand tout est acté d'entrée de jeu à l'Élysée et que la seule fonction des syndicats semble être l'accompagnement, la "gestion" d'éventuels conflits, toutous bien sages aux ordres d'un gouvernement, véritables supplétifs et non plus représentants des intérêts des classes populaires.

Sarko fait mine de s'encanailler en discutant avec Thibault, lui jetant une petite phrase, comme d'autres lancent des sucres à leurs bichons de salons, et Thibault s'en retrouve tout frétillant...

Chérèque, l'héritier de Notat, syndicaliste préféré de la droite comme le fut la Nicole précédemment mentionnée, tente bien d'essayer de jouer au syndicaliste qui n'en veut, mais, venant de la CFDT, qui peut y croire ? Mailly, lui, reste transparent.

Sarkozy redoute tellement nos grands leaders syndicaux qu'il annonce benoitement que le système de retraite va être, à nouveau, réformé. Curieux, je croyais que c'était LE grand succès de Fillon, le seul truc mémorable du gouvernement Chirac dixit...Fillon lui même.

Le sens de cette nouvelle réforme des retraites n'est guère précisé mais il débouchera certainement sur une introduction de la capitalisation, et donc la fin du système de répartition.

11 commentaires:

Val a dit…

Aaahhhhh... Le retour de mon blogueur préféré ;o))
Et pour quelque chose qui est encore plus à vomir, si c'était possible. Fin du système par répartition ou la fin de la solidarité et l'introduction du "Me, myself and I", ou "Tout pour ma gueule"... La responsabilisation, comme ils disent... Ou comment faire supporter par les gens modestes les conséquences des choix politiques de personnes obtuses... Nan, le chômage c'est pas du tout la conséquence d'un lobbying patronal pour pouvoir mettre une pression sur les salaires...

"Mourir, c'est pas facile", disait notre gloire nationale... Mais il n'a jamais été homme à reculer devant la difficulté, n'est ce pas ;o))

des pas perdus a dit…

Le retour... !

Il a une conception du ddialogue particulière, le dialogue à sens unique...

Il aurait tort de se gêner vu que nos grands leaders syndicaux semblent préférer ce gene de pinces fesses aux AG...

Anonyme a dit…

Bonne année

Anonyme a dit…

Pourquoi suis-je exclue de ce blog ? J'avais l'habitude d'y écrire de temps en temps aujourd'hui ça ne passe plus sauf en anonyme... Dommage

Rébus a dit…

Anonyme, bonne année aussi, par contre, je ne comprends pas d'où vient le probleme dans les commentaires, à priori cela fonctionne et il n'y a pas d'exclus ici, problême temporaire peut être.

Des pas Perdus, oui, nos dirigeants syndicaux semblent préférer les mondanités et les palaces à la rue et aux manifs

Val, tout pour ma gueule, c'est un peu leur devise, non ? Quant à la mise à mal du système de répartition, ele est dans les cartons de ce sgens là depuis, au moins 1993 et le gvt Balladur

joel a dit…

Sont dans la poche , les Tibots, gros chéréque, et Mailly.

le champagne et les réunions mondaines c'est si bon !

le NO SARKOZY DAY s'impose plus que jamais :-)

Anonyme a dit…

@Joel
Ce serait lui faire trop d'honneur ce n'est qu'une toute petite marionnette...

Anonyme a dit…

C'est avec du retard que je mets un commentaire. C'était la suite de la suppression des primes de Hauts de Seine mais ça ne passait plus.
Le FMI agit de la même manière ou presque (voir le monde page économie du 30/10/09) là on explique que DSK s'inquiète de la hausse programmée du RMI en Ukraine et que si le gouvernement s'entête, il ne recevrait plus d'aide du FMI. Conclusion quand ce sont les banques qui reçoivent impossible de les empêcher de donner des bonus. Quand ce sont les pauvres qui reçoivent on coupe le robinet. BRAVO DSK. Tu ferais un bon premier ministre de Sarko.

Eric citoyen a dit…

Génialllllllllllllll, tu te fais attendre ... petit malin !!!

J'ai une grosse envie de lui en donner du dialogue à sarkozy ,

@ +

Bésitos

Ps : tu ne fais pas attendre un mois pour ton prochain article , ?? hein !

Rébus a dit…

Eric,ben, voilà, 1 journée d'attente, ça progresse.

Anonyme, pour l'Ukraine, je crois que c'est le SMIC ukrainien dont DSK a refusé l'augmentation (un smic dont on imagine facilement qu'il est astronomique, bien sûr !)

Joel, et en plus, les alons de la république sont tellement plus confortables (et mieux chauffés) que la rue

tingting a dit…
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