dimanche 6 mai 2012

Ouf, la Sarkozie, c'est fini

 Hop,terminé, fini, Sarkozy vient d'être flanqué à la porte.

 Hollande est le nouveau président.

 Une lourde tâche l'attend, revenir sur les saloperies, des  wagons entiers, causées par les effarantes pratiques politiques de Sarkozy et ses sbires.

 Ce soir, soyons joyeux, la gauche - version Hollande, certes - est au pouvoir.

La politique recommencera dès demain, les Législatives sont en vue, et le Front de Gauche, je l'espère, a un coup à jouer.

Pour fêter ça en musique, tout en rendant hommage à un musicien disparu 
Et en plus, faut que je trouve un nouveau titre pour ce blog

vendredi 4 mai 2012

On y est, virons le


Avec de la chance, dimanche soir, les visages hargneux d'UMPistes soufflés par leur défaite empliront tous les écrans.

 Après 5ans de Sarkozy président et le bilan catastrophique qui en résulte, on pourra peut être enfin, un peu,un tout petit peu espérer.

 Mais ça passe par une condition.

Cette condition , c'est de voter Hollande. Je ne retire rien de ce que j'ai dit sur la méfiance que pouvait m'inspirer Hollande, sur le peu de confiance que j'accordais au socialistes pour vraiment changer notre société.

 Ce qui me faisait voter Front de Gauche (et le fera à nouveau aux législatives) est toujours valable mais, en attendant,il n'y a pas à hésiter, la priorité numéro 1 est de virer Sarkozy, d'en finir avec une UMP toute puissante.

 La droite a gagné toutes les présidentielles depuis 1995.  L'interlude Jospin excepté, la France subit une politique de droite dure, incarnée par le faussement bonhomme Chirac ou le véritablement réac Sarko .

 Les idées libérales ont été martelées jusqu'à plus soif, érigées en vérités absolues, nouveau crédo, religion infaillible.

 Dogmatisme et idéologie prévalent depuis, l'humain cède le pas à l'horreur économique. Seul projet de société, faire du fric, au détriment de tout le reste.

Il est temps, plus que temps d'en finir avec ça.

Hollande et le PS ne seraient pas assez à gauche, ok, et alors ?

Je me répète mais l'urgence, c'est de virer Sarkozy et sa clique .

Pour le reste, la politique ne s'arrête pas à la Présidentielle et les Législatives seront le moment de se manifester, de se compter et éventuellement de peser pour gauchiser la politique qui peut être, pourra se mettre en place une fois la Sarkozie éliminée

vendredi 20 avril 2012

Dimanche, je vote Mélenchon, la suite

Comme toute communication politique doit cesser, c'est la loi, ce soir à minuit, une dernière couche sur mon vote Mélenchon ainsi que mon refus du vote Hollande.

Un truc que j'avais oublié tout à l'heure, présent dans le projet d'Hollande c'est l'austérité qu'il nous promet.Une austérité qui n'a qu'un but, séduire les marchés, en réduisant la dette. la dette. Une position du PS différente de celle de l'UMP, qui veut... réduire la dette, le Modem lui se démarquant en voulant...réduire la dette.

Sur ce plan, il est donc difficile de faire la différence entre ces 3 partis.

L'austérité, c'est cette politique qui a connu un tel succès en Grèce, de la même façon qu'elle fait un triomphe en Espagne et au Portugal. L'austérité, c'est la politique des marchés,l'obsession des Merkozy.

En quoi ce qui est mauvais sous Sarkozy (et les effets négatifs de cette Gross Austérité ne sont plus à prouver) serait bon avec Hollande ? Passer du bleu UMP au pâlichon rose socialiste, simple ripolinage, aurait un effet baguette magique ? Non, certainement pas, alors, non, François, ton austérité,tu peux la garder.

Ok,c'était encore une pique anti-hollande.

Soyons positifs, et arrêtons d'attaquer notre presqu'allié.

Pourquoi un vote Mélenchon ? C'est simple, pour moi, Mélenchon renoue avec la gauche, du moins, ma conception de la gauche. C'est un retour aux fondamentaux.

C'est une gauche qui ne se contente pas d'accompagner le libéralisme en le saupoudrant de quelques lois sociétales. C'est une gauche qui ne confond pas internationalisme et mondialisation, une gauche qui ne fait pas passer les critères économiques avant l'humain, une gauche qui ne craint pas de se revendiquer de la laïcité et du républicanisme.

Bref, une gauche qui n'a pas honte d'elle même, qui ne se renie pas et n'hésite pas à se proclamer fièrement socialiste, en héritière de Jaurès.

je ne prétends pas que le PS actuel n'est pas de gauche, simplement, ce n'est pas MA gauche.On peut parler de gauche 3ème voie, héritière, vaguement, du blairisme, ce n'est guère que la continuité de l'opposition entre une gauche "classique" et la 2ème gauche de Rocard.

Cette deuxième gauche, je ne m'y suis jamais reconnu, il n'est pas surprenant qu'aujourd'hui encore, elle n'emporte pas mon adhésion.

Cette deuxième gauche n'a eu de cesse de vouloir réconcilier les français et ce truc abstrait, les marchés. A force de courir après ces marchés, de chercher à leur plaire, elle s'est coupée, petit à petit, de sa base, le peuple, pour ne plus écouter que des dirigeants d'entreprise, des économistes et autres décideurs.

Tournant en vase clos, tout ce petit monde s'est peu à peu convaincu d'avoir toujours raison et d'être là pour éclairer les masses.Tout avis discordant se vit alors taxé de populiste, étonnant glissement qui voit la gauche considérer que le peuple ou l'expression de son avis, c'est sale.

Et bien non, ce n'est pas sale, et quand ce peuple dit non au TCE,il mérite d'être écouté et non transformé en facho par des éditos de journalistes à la limite de la sénescence.

Bizarrement, on retrouve le clivage du TCE dans ce vote Front de Gauche, et les mêmes éditos et éditorialistes se déchainent. Le candidat actuel du PS est celui qui, en tant que premier secrétaire PS de l'époque, a avalisé le rejet, par Sarkozy, de l'avis du peuple souverain, sous les vivats de nos médiacrates qui attaquent si ardemment aujourd'hui le Front de gauche

Ergo,je ne peux voter Hollande

Dimanche, je vote Mélénchon


On y est, dimanche, le premier tour des présidentielles, le moment est venu de mettre un terme définitif à 5 années de recul, recul des libertés individuelles, recul des droits sociaux, recul des "zavantages zaquis"comme les appellent les chiens de garde du système.

Faire la liste de tout ce que le sarkozysme a apporté de négatif au pays et à ses habitants prendrait des heures. Les médias, toujours courageux feront, enfin, le boulot,une fois que Sarkozy se sera fait botter le cul et nous aura balancé un "cassez vous pov'con" bien réciproque. Du reste, gageons que des juges salivent déjà à l'idée de, enfin, pouvoir s'occuper du sarko-système et ses magouilles.

Alors,oui, virer Sarkozy est l'objectif mais on ne doit pas s'arrêter là, c'est ce qui me sépare de mes camarades anti-sarko tentés, au nom du réalisme, par le vote Hollande.

On ne doit pas seulement se débarasser de Sarkozy, il faut également éradiquer ce que la droite a mis en place.

Le vote Hollande, pour moi, ne s'inscrit pas dans cette démarche, il est une sortie du sarkozysme qui ne reviendrait pas sur les dégâts causés par 10 ans de règne absolu de l'Etat UMP/RPR.

Je ne vote pas Front de Gauche, en l'occurrence Mélenchon, car je serais un "révolutionnaire de 22 ans" ou un bobo en recherche de frissons.

Je vote Mélenchon car le programme du Front de gauche me semble le seul capable d'en finir avec cette idéologie, moribonde, en plein échec mais toujours bien trop vivace qu'est le néolibéralisme.

Je vote Front de gauche par conviction d'abord mais aussi pour avoir vécu personnellement les ravages causés par ce système que la gauche de gouvernement ne se propose que d'amender quand il faut le mettre à bas.

Le mettre à bas, ce n'est pas faire semblant de revenir sur la réforme des retraites en oubliant de toucher à la durée de cotisation, le mettre à bas, ce n'est pas s'abstenir sur le MES ; le mettre à bas, ce n'est pas chercher toutes les circonvolutions possibles pour n'augmenter qu'à minima le SMIC ; le mettre à bas, ce n'est pas refuser l'augmentation des minimas sociaux (en se cachant platement derrière le terme substantielle) Tout cela pour ne citer que quelques uns des reproches que je fais au candidat du PS.

En résumé, au premier tour, je vote Mélenchon car je veux un VRAI programme de gauche, pas un qui n'est pas socialiste, comme entendu en 2002 et pas un qui éprouve le besoin de rassurer la City.

Ce faisant, je risquerais (enfin pas moi, mais ceux qui voteraient pour le candidat du Front de Gauche)de favoriser l'impossible victoire de Sarkozy. Enfin, c'est le refrain que l'on nous sert avant d'entonner celui du vote utile. Désolé, je ne crois pas à cette version.

L'éventuelle victoire socialiste sera la leur, et seulement la leur. Ils ne négocieront pas, disent-ils. Soit, mais alors, une éventuelle défaite que, soyons clairs, je ne souhaite pas, sera leur également.

Pour le reste, je n'ai pas besoin que l'on me fasse de leçon d'anti-sarkozysme,j'ai assez pratiqué. Simplement, je revendique le droit de voter pour mes convictions et non pour ce qui s'en approcherait le plus. Je ne donnerai pas dans le vote Canada Dry.

lundi 5 mars 2012

La droite européenne aide Hollande à se gauchiser

Les dirigeants européens, enfin ceux de droite, emmenés par Merkel, soucieuse de protéger son petit Louis de Funes perso, se seraient ligués dans un pacte anti Hollande (le leader de la gauche molle, pas le pays, m'enfin).

Cette info, donnée par un journal allemand, a évidemment été rapidement démentie par Berlin. Ce "scoop" est d'ailleurs tellement erroné qu'un droitiste allemand a demandé à Tatie Merkel de ne pas se mêler de la campagne française. C'est un peu le bordel côté allemand, un démenti très rapide suivi d'une confirmation par la bande, le sérieux germanique, l'ordre avant tout, c'est décidément plus ça, et puis, Merkel s'est déjà invitée auparavant dans cette même campagne donc...

Evidemment, côté UMP, on jubile. ce pacte qui n'existe pas puisqu'on vous le dit est quand même la preuve que, bon, Hollande est nul, y a que Sarkozy qui trouve grâce aux yeux de nos partenaires. Un gars qu'a la stature internationale, le Nico, pas comme Flamby que les autres ne veulent même pas recevoir...

Du calme,les droitisss,du calme, ça ne prouve absolument pas l'envergure (mouarf) de votre poulain (ou poney on sait pas trop, bourricot peut être). Au plus,on est face à une belle union des droites conservatrices européennes,jamais ravie qu'un gars de gauche, aussi rose pâle soit-il, déboule dans leur jeu de quilles.

C'est même un joli cadeau pour Hollande qui peut se prétendre comme "l'ennemi de la finance", un vrai gars de gauche et tout, la preuve, veulent pas jouer avec moi, les autres suppôts du grand capital.

Les droites européennes seraient effrayées par le sabre en plastique du capitaine de pédalo.Vu le rejet que provoque la politique de Merkozy, vu d'ici, c'est tout bénéf pour Hollande. On oublierait presque ses ronds de jambe à la City

jeudi 1 mars 2012

La blague du jour

Oyez, oyez, citoyens, l'heure est grave, des mutins,probablement des crypto gauchos terroristes ont osé, les gueux, huer notre bien aimé monarque.

Sérieux, mais quel foutage de gueule ! Toup'ti 1er irait maintenant, pour la première fois depuis son élection, au contact de la foule. Sans vider la ville, sans la quadriller de snipers, d'hélicos, de CRS nourris exclusivement au yaourt depuis 15 jours, prêts à bouffer tout ce qui bouge.On autoriserait maintenant des non encartés à l'UMP à se pointer sur le sentier lumineux, euh, le parcours de Mini Moi?

Et pan, aussitôt, ces ingrats s'en prennent à sa grandeur sur talonnettes, le forçantà se réfugier, lui qui est sobre depuis son entrevue mémorable avec Poutine, horreur suprême, dans un bar !

C'est peut être d'ailleurs le fait d'être dans un bar qui lui a fait prononcer cette sortie virile et anisée sur les odieux hueurs "une minorité de voyous alliés à des indépendantistes basques, dont certains, comme l'ETA, ont du sang sur les mains ", suivi d'un tir de bordée sur le capitaine de pédalo « désolé de voir que des militants socialistes de M. Hollande s'associent à des indépendantistes dans des manifestations de violence pour terroriser les braves gens ».

ces pov cons qui l'ont forcé à se casser étaient certainement de bonne foi, n'empêche, ça sent la manip."On" les a laissés approcher, espérant un incident, minime, certes, car contenu, mais exploitable.

Les propos de Sarkozy, confirmés après parles déclarations de l'ex madone des geeks, NKM, sentent les éléments de langage.

Faire appel à la majorité silencieuse , se présenter comme l'homme debout face à la "chienlit", c'est une posture classique, utilisée en leur temps par De Gaulle, ou Nixon.

Assimiler des opposants, quels qu'ils soient, à des terroristes, manipuler des évènements, voilà qui sort tout droit de l'arsenal pasquaien, bref, un retour aux basiques pour Sarkozy

mardi 28 février 2012

Au Senat, le PS approuve le MES

Comme prévu, le Sénat, passé à gauche récemment, ne s'est pas opposé au MES.

Après le coup de l'abstention à l'Assemblée, voilà le deuxième effet Kiss Cool parachevant totalement la trahison que représente cette adoption.

La France pourra donc se faire dicter sa politique intérieure par l'Europe ; elle a aussi, en douce, adoptée la règle d'or de Merkel, inscrite en filigrane dans ce traité.

En se couchant sur ce sujet, le PS donne raison à Draghi qui expliquait récemment que le modèle social européen était mort.

Bravo, les gars, bien joué...Et sinon, pourquoi, déjà, je devrais voter pour vous ?

vendredi 24 février 2012

Politique spectacle ou trash TV ?

Quand l'histoire se répète, c'est d'abord une tragédie puis une farce ; hier, le pseudo débat entre Jean Luc Mélenchon et Marine Le Pen en était l'illustration.

Une farce car ce débat n'a jamais eu lieu, l'avocate de Saint Cloud ayant refusé la confrontation, croyant ainsi eviter d'être ridiculisée, loupé pour elle et c'est tant mieux.

La tragédie dans l'affaire, c'est la façon dont cette "confrontation" a été d'abord annoncée puis ensuite commentée.

Un match de boxe, un affrontement ; tiens exactement comme le face à face, début des années 90, entre Le Pen père et Bernard Tapie, qui vit Paul Amar offrir, en intro de ce débat, des gants de boxe aux intervenants. Certes, Paulo le blagueur eut quelques ennuis par la suite, mais on voit que les temps n'ont guère changés.

Confondre un débat politique et une quelconque émission de télé réalité ne fait que ridiculiser, encore plus, la politique.

Le fait que cette mise en scène se fasse aux dépens de deux candidats (Mélenchon et Le Pen)dont on veut à tout prix faire les deux faces d'une même médaille n'est pas innocent (hein, Plantu et ton dessin pourri).

Et puis bon, ce sont les deux candidats "populistes", donnons au "peuple" ce qui l'intéresse, et finalement la seule chose qu'il comprenne, du spectacle trash.


Un vrai débat, sans ce cirque autour, permettrait de montrer ce qui sépare le populisme, au sens noble, de Mélenchon de la démagogie de Le Pen. Impensable, continuons à les lier, c'est plus simple.

mardi 21 février 2012

Le MES est dit

Premier état européen à adopter le MES, en procédure accélérée qui plus est, la Sarkozie, euh, la France peut être fière d'être en pointe du renoncement total des politiques face aux requins des marchés.

Là, lecteur, tu te dis, pas grave, Sarko et ses boys vont se faire botter le cul par des socialistes remontés et pressés de mettre enfin à bas ce régime cynique ou seul compte le fric.

Que nenni mon ami, là, on parle de socialistes à la sauce Hollande, le gars qui va susurrer à l'oreille des banquiers de la City qu'il est à peine de gauche et que ses options économiques sont, ma foi, semblables à celles préconisées par l' à peu près zident sortant (avec peut être plus de lubrifiant)

Le PS, fidèle à son légendaire courage, a décidé de s'abstenir. Le PS n'approuve pas le MES, ce truc contiendrait des machins qui le chagrinent un tantinet. De là à voter contre, diantre, comme tu y vas, tu veux pas qu'ils se mettent à vouloir manger des enfants, tant que tu y es. Et puis bon, Hollande avec un couteau entre les dents, ça fait plus rire qu'autre chose. On aurait presque peur qu'il se blesse avec, Flamby...

Mais où j'en étais,moi ? Ah, oui, le PS s'abstient donc sur le MES, encore plus fort, il vote non, de concert avec l'UMP, pour refuser la motion de censure déposée par le Front de Gauche. Là, à la lâcheté initiale, il semble que s'ajoute la trahison.

EELV, le Front de gauche,un( un seul semble-t-il) député socialiste, quelques brebis égarées de l'UMP ont refusé de signé ce traité qui donne pleins pouvoirs à une gouvernance non élue et purement financière.

Pendant ce temps dans les médias, on dégoise sur le halal, sur des petites phrases de candidats, les nouveaux déboires de DSK, on s'indigne en boucle de la "censure" sur Twitter. L'avenir du pays et le fait qu'on le livre pieds et poings liés aux financiers, ça, rien à battre.

lundi 20 février 2012

Refusons la ratification du MES

Le MES ? C'est quoi ce truc ? Trois fois rien, c'est juste l'acronyme de Mécanisme Européen de Stabilité.

Un truc assez anodin semble-t-il et puis, bon, l'Europe,là, machin,m'en fous, j'y comprends rien, pas mon problême. Bin, justement, une fois le MES adopté, ce ne sera plus le problême de personne, même pas des gouverments zélus démocratiquements.

Le MES, qui sera adopté demain, bien que l'on n'en parle que très peu, est un machin au service de la finance, hors de tout contrôle démocratique. Hors d'atteinte même de la justice ; ses décisions primeront sur toutes décisions et politiques nationales, les exécutants de ses basses oeuvres bénéficient par avance de leur propre "permis de tuer", tout au moins d'agir entièrement, en toutes circonstances, à leur seule convenance.

Alors oui, comme ça, on pourrait penser que, m'en fous, cirque habituel, et mais non...Quand demain, le MES ordonnera une baisse (par exemple) du SMIC, comme en Grèce, la France, liée par ce traité, devra s'exécuter. Là, déjà, ça parle plus.

Le MES a été rendu possible par l'obstination de Merkozy,il sera voté demain.L'UMP, en parti godillot, suivra la volonté sarkozienne et le PS, euh,le PS, courageusement s'abstiendra. Un scénario que l'on a déjà vécu, lorsque Sarkozy enterra le Non au référendum avec la complicité de ce même PS.

Allez, une petite vidéo explicative de ce qu'est cette saloperie de MES et ses pouvoirs exhorbitants.

dimanche 19 février 2012

Sarkozy aime la France (en période électorale)

Après avoir clamé haut et fort que Hollande était un menteur, utilisé ses équipes webs pour google-bomber le même Flamby sur son incompétence, voilà que Naboléon hurle son amour pour la France, avec autant de véhémence (et d'élégance), qu'une beuglante de Lara Fabian.

En gros,le candidat de la droite qui invite Merkel, Cameron et Obama à intervenir dans la campagne présidentielle française nous refait le coup de la gauche (enfin la gauche, Hollande,euh) en parti de l'étranger, figure classique d'une droite en pleine dérive.

Nicolas Sarkozy aime donc la France, contredisant ainsi cette déclaration de Sarkozy Nicolas (un gars qui change souvent)« Tu as de la chance, Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir… » (Nicolas Sarkozy à Philippe de Villiers - Elections européennes 1999).
Certes, c'était il y a quelques années mais,l'on peut raisonnablement douter de la sincérité de cet amuuuuur de la France que nous balance le petit Nico, tout en trémolos.

Prétendre aimer un pays dont finalement on n'apprécie ni l'histoire, ni les paysages, pas d'avantage les habitants, ces fainéants trentecinqheurisés qu'il convient de transformer en allemands ou autres, c'est assez risible.

Mais bon, la campagne sera trash, modelée sur Bush 2004, comme l'analyse The Independant. Quand on a un bilan minable et pas de projet crédible,il ne reste que les attaques personnelles